Lors des élections communales, des groupes nous interrogent sur notre position par rapport à des sujets important pour eux.
Voici notre réponse à Amnesty sur les bonnes pratiques et recommandations pour une action communale respectueuses des
droits des aîné.e.s en Belgique francophone
Notre réponse se réfère largement à notre contribution ACTIVE ces 18 dernière années à cette thématique au travers des 3 conseils ou commission des aînés que nous avions mis en charge durant ces 3 législatures où nous étions présents en majorité. Nous vous renvoyons donc vers notre réponse au mémorandum des aînés de notre commune (annexe 1 ) avec les précisions suivantes qui font partie de nos sensibilités réciproques entre Ecolo et Amnesty:
– Durant cette législature, avec notre partenaire de majorité, nous avons ouvert un nouveau bureau de vote au sein de la maison de repos. Pour les résidents et le quartier large. Cette initiative s’est révélée positive pour tous et sera pérennisée
– Vous mentionnez les boites jaunes Senior Focus à Walhain : nous en sommes fiers et nous ne serons que davantage sensibilisés à mener d’autres initiatives similaires très concrètes
– Réduire la fracture numérique ne suffit plus, les professionnels de l’accompagnement en témoignent : il faut conserver le choix alternatif au numérique pour ceux qui ne souhaitent pas se conformer à ces pratiques dans lesquelles ils n’ont pas grandi et ne pourront jamais s’y faire. Dans la mesure du possible toute démarche numérique aura son pendant sur un support traditionnel malgré toutes nos avancées fortes en matière de big data et numérisation de services. La question s’est aussi posée à l’égard de certains mandataires politiques qui ont toujours la possibilité de réclamer une copie imprimée des dossiers à l’ordre du jour du conseil communal
– Aujourd’hui la tendance n’est plus seulement de créer des espaces spécifiques pour les différents types de déficience mais de veiller (directive européenne) à un urbanisme et un aménagement du territoire permettant aussi aux personnes moins valides de ne pas se voir imposer un logement prévu pour elle mais de leur permettre un choix parmi un parc immobilier au spectre d’utilisation large. Une personne avec des déficiences doit aussi pouvoir choisir son lieu de vie ! Nous y veillons dans nos exigences urbanistiques au risque de paraître exagérément exigeants et pourtant peut facilement bousculer, mieux vaut l’anticiper
– Le service de taxi social a été régulièrement débordé de par son succès. Le CPAS cherchera de nouvelles pistes pour le renforcer et le diversifier afin d’offrir une mobilité qui libère tant les personnes plus dépendantes que pour réduire la charge des familles aidantes
– Nous avons pointé comme axe original facile à déployer la mise en place des marches exploratoires avec les aîné.e.s pour des diagnostic de proximité (Rennes). Nous nous y engageons.