Michèle Gosselin évoque pour l’Avis en vert son engagement au sein de la section Chastre-Walhain de Amnesty.
Quels sont les objectifs de l’association ?
Le groupe amnesty 55 Chastre-Walhain est une « antenne » locale d’Amnesty International Belgique. Amnesty est un mouvement mondial de personnes qui luttent pour les droits humains. Il intervient au nom des victimes de violations de ces droits, en se basant sur une recherche impartiale et sur le droit international. L’organisation est indépendante de tout gouvernement, idéologie politique, intérêt économique ou religion.
En quoi consiste ton travail bénévole ?
Nous sommes un groupe de plus ou moins 8 personnes, nous nous réunissons une fois par mois chez l’un ou l’autre afin de travailler sur nos campagnes et nos dossiers et aussi afin d’agir sur le terrain, de mettre en place des activités, des collaborations afin de promouvoir les droits humains.
Nous tenons en fin d’année des stands de vente de bougies afin de financer en partie le mouvement.
La campagne actuelle porte sur la lutte contre le viol, afin de protéger les droits des femmes, de promouvoir et faire comprendre la notion de consentement.
Les dossiers en cours sont : la lutte inconditionnelle contre le peine de mort avec des actions personnalisées ; la défense d’un mineur égyptien au moment de son arrestation, en prison depuis 4 ans et condamné récemment à 10 ans suite à des aveux obtenus sous la torture ; un dossier concernant Israël et les Territoires occupés avec également des actions ciblées.
Des actions supplémentaires nous sont demandées aussi par Amnesty Belgique francophone.
Des collaborations sont mises en place avec, par exemple, « au fil de l’art » et le cabaret « chez Émile », d’autres sont souhaitées avec, par exemple, les écoles. Nous signons de centaines de lettres et faisons signer de multiples pétitions.
Qu’est-ce qui te motive dans ce bénévolat ?
Des valeurs communes et partagées, la défense des droits humains – voir la déclaration universelle des droits de l’homme, la lutte contre la peine de mort et tous les thèmes y évoqués dont les migrants, les droits économiques et sociaux, des enfants, les questions de genres, etc.
Nous avons également mis en avant les droits humains au sein même de la commune par le biais d’un livre « Les droits humains dans la commune » offert au collège et une plaque évocatrice placée dans l’entrée de la maison communale : « les droits humaines commencent chez nous ».
- Qu’est-ce que cette expérience de bénévolat t’apporte-t-elle ?
Un partage avec des personnes prônant les mêmes valeurs fortes à défendre et à mettre en exergue et la promotion de ces valeurs auprès du public et de partenaires.
Enfin, une ouverture vers les autres par la promotion, une grande amitié au sein de notre groupe.