Jacqueline De Maegd est une des chevilles ouvrières et la coordinatrice du collectif d’aide aux migrants de Walhain qui accueille toutes les semaines environ 8 migrants pour une nuit.

Quels sont les objectifs cette association ?

Nous sommes un groupe de citoyens préoccupés par le sort des réfugiés dans notre pays. Nous avons comme objectif de leur offrir, une fois par semaine, une nuit au chaud, un repas, une douche et un petit déjeuner. En fait, leur donner de quoi se requinquer une nuit avant de reprendre leur route.

En quoi consiste ton travail de bénévole ?

Le travail des bénévoles est très large. Il consiste à aller chercher les réfugiés à Bruxelles, à préparer l’endroit où ils passent la nuit, récolter de la nourriture, mettre la table, faire la vaisselle, remettre les lieux en état le lendemain matin…

Mais ce n’est pas uniquement un ensemble de tâches à faire. Ce sont aussi des moments d’échanges avec les réfugiés et entre personnes du village qui ne se connaissaient pas forcément avant d’intégrer ce projet.

Mon travail en particulier, c’est la coordination des tâches de l’ensemble des bénévoles, de manière à ce que rien ne manque à l’arrivée des migrants et à ce que tout soit en état à leur départ. D’autres personnes que moi gèrent ces aspects-là également.

Enfin, comme je travaille à Bruxelles, je peux aussi aller les chercher au parc Maximilien pour les ramener à Nil.

Qu’est-ce qui te motive dans cette association ?

Tout d’aborder, le fait de faire un peu de bien à ces jeunes qui en ont besoin.

Ensuite, il s’agit d’une activité qui se passe dans mon village et dans le cadre de laquelle j’ai rencontré et je côtoie des gens que je n’aurais sans doute pas rencontrés ailleurs et (très important) qui partagent des valeurs que j’affectionne particulièrement : solidarité, ouverture aux autres, empathie.

Et tout cela se passe dans la bonne humeur… Ça aussi, c’est très motivant !