Pierre  revient en France racheter à son père vieillissant la ferme familiale. Pour reprendre l’exploitation, il n’a pas le choix: il doit opter pour l’expansion et le développement de nouveaux secteurs d’activité. Déjà endetté, il investit dans un gigantesque hangar avec des poulets en batterie. Pierre ne compte pas son temps, mais malgré l’aide de sa femme et de son fils adolescent, il peine de plus en plus à garder la tête hors de l’eau…

Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

Pour Hugues Dalliez, critique de cinéma, « Au nom de la terre » sonne juste. Et pour cause : le réalisateur Edouard Bergeon y raconte l’histoire tragique de son propre père. Dans un récit inexorablement sans surprise, un des aspects les plus intéressants est sans doute le tragique dialogue de sourds entre Pierre et son père, vieux paysan borné, avare, calé dans ses certitudes et incapable de comprendre les défis que doit relever son fils.

Ce film est projeté pour le moment dans de nombreuses salles de cinéma, notamment à LLN, Namur et BXL (voir ici…)

Voici ce qu’en dit Katrien Ronse, membre de notre locale ECOLO, et qu’on ne présente plus:  » Si vous aimez la nature et que vous vous intéressez à l’agriculture et au sort des agriculteurs, alors ne manquez pas d’aller voir le film « Au nom de la terre ». Vous ne le regretterez pas!  Film splendide, tant au niveau de la réalisation (image, histoire, acteurs…) que du sujet. Il nous informe sur ce qui se passe depuis des années, en silence, dans le monde de l’agriculture. »