Il faisait chaud, très très chaud ce dimanche 2 juin 2019. Le thermomètre affichait 29° au départ… Nous étions une cinquantaine au rendez-vous pour découvrir des endroits insolites et peu connus de notre commune.
(Cliquer sur les photos pour les agrandir.)
Démarrage vers 14h00 devant la Maison communale et première escale pas très loin, juste derrière la salle paroissiale. Au fond, une petite porte donne sur le jardin de l’ancienne cure. Et là, entre les branches du premier arbre, une grande et magnifique croix toute de guingois. Bizarre! Jean-Marie nous apprend qu’il s’agit de la croix du clocher de la première église qui fut démolie à la fin du 19e siècle. Plantée dans le sol, un tronc d’arbre l’a recouverte n’en laissant visible que sa partie supérieure.
En route par la Drève Chêvequeue vers Perbais pour s’arrêter un instant
devant l’église qui a pour particularité d’être… sans clocher. C’est plutôt rare mais ça arrive! Cette église, qu’on ne reconnait pas au premier coup d’oeil comme telle date de 1928. Elle fut construite suite à l’extension importante de Perbais liée à une activité économique et industrielle intense. (En face de l’église, un ancien grenier à grains de la fin du 19e.)
Cap sur Nil-Pierreux par la Rue des Cours et le Chemin des Prés du Meunier que l’on suit jusqu’à la chapelle Mahy. De là on remonte vers Nil-Pierreux. Petit arrêt au milieu de la rue des Trois Fontaines pour s’interroger sur la présence insolite d’une croix en pierre enchâssée dans un mur, sur la gauche en remontant. Il s’agit d’une « croix d’occis » en mémoire d’un certain Jean Allard qui fut assassiné à cet endroit. Une chapelle sera érigée plus tard en son honneur au début du Chemin du Tiège (chapelle Allard).
Arrêt à l’angle de la rue des Trois Fontaines et du Val d’Alvaux pour y découvrir
une croix insolite. Il n’y en a que deux de la sorte dans notre commune, l’autre est à Lerinnes, place d’Aurimont. Leur histoire est liée à la passion d’Alain Lebrun, ancien secrétaire communal, pour le petit patrimoine religieux de la commune. Il avait retrouvé cette croix abandonnée dans l’ancien cimetière de l’église Saint-Martin et, après restauration, l’avait fait placer ici. Elle date de la fin du 19e siècle.
Descente vers la carrière des Trois Fontaines. Philippe Martin, notre historien local, nous raconte les péripéties de ce lieu qui couvre 5 ha. Siège d’une carrière avec ateliers et habitations au 19e siècle, elle est vendue en 1898 à la ville Buxelles qui y installe une villa scolaire de plein air, très active jusqu’en 1967. Philippe nous en montre d’intéressantes photos. Entièrement démolie, elle fait place à une résidence privée qui abrite aujourd’hui des chambres d’hôtes. Voir ici…
Remontée de la rue des Trois Fontaines, traversée de la N4 (pas facile!), direction Nil-Saint-Martin par le Chemin du Tiège. Rendez-vous à l’église de Saint-Martin récemment restaurée (comme la cure toute proche). Remarquable orgue à soufflet. L’église fait partie du réseau « Eglises ouvertes » et, à l’occasion d’événements, son clocher réaménagé est ouvert aux visites. Elle dispose d’un bel orgue à tuyaux dont, particularité, la mécanique présente avant l’électrification de l’église a été conservée et permettrait encore de pouvoir alimenter en air les tuyaux à la seule force humaine.
Direction place Saint-Vincent, devant l’ancienne gendarmerie. Philippe nous explique que la première gendarmerie se trouvait sur la N4, plus ou moins en face du Seuciau. Celle-ci devenant trop petite fut transférée en 1919 dans ce bâtiment qui était à l’origine une maison bourgeoise. Les seules traces de cette gendarmerie sont les deux cachots qui se trouvent encore dans le bâtiment annexe. La gendarmerie sera fermée en 1968.
Reprise de la route vers Walhain par le remembrement, bifurcation à gauche par la
rue du Joncquoy. Traversée de la rue Gilisquet et cap sur Sart par la Ruelle des Rencontresses au travers de magnifiques campagnes. Traversée de la rue du Bois de Buis vers le Chemin du Long Cerisier où l’on emprunte le nouveau tronçon du pré-ravel réalisé sur le chemin de fer vicinal. Au passage on admire sur la droite une maison tout de blanc vêtue, construite en longueur à l’écart des autres maisons à l’image d’un hangar isolé au milieu des champs. Pour plus de détails, voir ici…
Retour devant la Maison communale vers 18h00 pour une collation bien méritée avec des gaufres façon Jean-Marie. Elles sont succulentes. Vous voulez la recette? C’est par ici…
Les commentaires… « C’était vraiment chouette. » « Vous devriez faire ça plus souvent. » « On découvre beaucoup de choses qu’on ignorait. » « Une belle initiative… » Bref, beaucoup d’enthousiasme et d’encouragements!
Rendez-vous l’an prochain pour fêter ensemble la 5e édition.
Les 3 premières balades sont à découvrir ici :
Super édition.
Un grand merci aux organisateurs, aux accompagnateurs, aux personnes qui ont accueilli le groupe et aussi aux participants !
Belles découvertes et belles rencontres.