Nil-Saint-Vincent – Candidat d’ouverture
J’ai 19 ans et j’habite Nil-Saint-Vincent depuis ma naissance. Je rentre en 2ème année de droit à l’UCL. Je suis aussi co-fondateur du projet Courchouette, qui prône une alimentation locale et sociale.
Je suis un candidat d’ouverture sur la liste ECOLO, un projet qui me trotte dans la tête depuis un petit temps déjà, mais il m’a fallu un peu de temps et plusieurs raisons précises pour décider de me lancer.
D’abord, je pense que, même si les actions à petite échelle, citoyennes, peuvent être efficaces, la majeure partie des grandes décisions, des changements importants, se font au travers de la politique, même au niveau communal. Ensuite, cette politique, trop détachée de la réalité, n’intéresse plus ou peu les jeunes. C’est une des raisons pour lesquelles je m’engage : pour que notre politique soit plus accessible aux jeunes et qu’elle colle plus à leur réalité et leurs envies. Depuis quelques années maintenant, ce projet se construit, notamment grâce à mon père, Vincent Eylenbosch, engagé depuis longtemps chez ECOLO.
Concrètement, j’aimerais soutenir des projets comme le « zéro déchet », l’accueil de migrants dans la commune, la relance du plan Maya (qui a pour objectif de préserver les insectes butineurs en Wallonie), le budget participatif pour les jeunes, etc. Pourquoi pas même la création d’une « Maison des Jeunes » dans Walhain ? Une politique ambitieuse, certes, mais réalisable avec toute une équipe, car je ne me lance pas tout seul, mais au sein d’une liste de 19 membres, tous très motivés, très expérimentés, ou souvent les deux. Nous sommes tous engagés, ensemble.
J’ai choisi ECOLO parce qu’il y a une urgence écologique et que c’est donc un choix nécessaire : il n’y a pas d’écologie sans écologistes. Nous enchainons les catastrophes écologiques à tours de bras en faisant comme si de rien n’était.
Je suis interpellé par le « jour du dépassement », date à laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an ; le 1er août cette année ! Autre fait grave : 4.300 milliards de mégots de cigarettes sont jetés chaque année dans le monde, et chaque mégot peut polluer, à lui seul, 500 litres d’eau. C’est dramatique.
Nicolas Hulot, ex-ministre français de la transition écologique, qualifiait cette situation comme « le pire défi que l’humanité n’a jamais rencontré ». Il était seul, sans soutien de son propre gouvernement. Je souhaite incarner ce soutien dont les élus auront besoin pour démontrer la nécessité de la transition écologique.
Rétroliens/Pings