On a le sentiment d’être enfin reconnus dans notre bon droit et dans notre mission qui est de défendre au mieux la cause de tous nos citoyens.


Tous les journaux ont fait écho du dernier jugement intervenu dans le cadre du litige qui a opposé le promoteur éolien Alternative Green et la commune.

Celui-ci avait été jusqu’à attaquer personnellement le Directeur général, la Bourgmestre et moi-même en qualité d’Echevin de l’énergie pour avoir remis en cause son projet ( en réalité c’est le Collège qui s’était prononcé).

En 2013, nous avons chacun reçu une mise en demeure de payer la somme de près de 8 millions d’euros d’indemnités. De même, a été introduite une demande de saisie conservatoire tant des biens communaux que des biens privés de la Bourgmestre, de l’Echevin et du Directeur général (en ce compris notre propre maison familiale). Ces actions menées contre nous faisaient déjà suite à une série d’intimidations de plus en plus manifestes et à des déclarations déplacées en vue de nous déshonorer.

Nous avons donc à notre tour porté plainte contre Alternative Green pour harcèlement et atteinte à notre honneur.

Ce 1er mars, le Tribunal correctionnel du Brabant wallon a considéré que l’infraction de harcèlement était établie et que Alternative Green avait l’obligation de réparer le dommage qu’elle avait provoqué.
Ce nouveau jugement fait suite à la levée de la saisie conservatoire puis à l’abandon par Alternative Green de l’action qu’elle avait portée devant le tribunal civil contre la commune et ses mandataires.

Et pourtant ! Si la concurrence était rude entre les promoteurs éoliens, nous n’avons eu cesse de montrer à la fois que nous étions ouverts à développer l’éolien sur notre commune avec tout promoteur, quel qu’il soit mais, il y avait un « mais » de taille, pas n’importe comment et dans un cadre à la fois respectueux de nos citoyens et de notre environnement. Raison pour laquelle nous avions établi un cadre au travers d’un marché public (une première).

Tous les promoteurs n’ont pas souscrit à ce marché public et c’était leur droit que nous n’avons jamais contesté. Mais il était normal que nous montrions très attentifs à la lecture des permis délivrés et aux observations des citoyens lorsqu’elles étaient fondées.

Nous nous sommes souvent exprimés sur le sujet et j’ai personnellement participé CONSTRUCTIVEMENT aux réunions d’information du public aux côtés des promoteurs y compris Alternative Green. Dans le strict respect des règles légales ce à quoi le Collège communal s’est toujours montré attentif.