…avec quelques statistiques intéressantes à propos des procès-verbaux pour excès de vitesse.
Ce lundi 26 octobre, il fut longuement question des zones 30, de leur délimitation dans chaque village et des signaux à placer pour les rendre effectives. Il ne s’agissait en fait que d’une formalisation technique permettant de préparer la mise en place de la signalisation. Mais ce fut aussi l’occasion pour l’opposition de monter au créneau. Tout en se disant favorable à l’instauration de zones 30, elle a pointé le risque de banalistation de ces zones, le coût de leur entretien, le choix de celles-ci, leur nombre, l’absence de mesures de contrôle et de répression, leur efficacité.
Un petit rappel pour rafraichir les mémoires. Jean-Marie Gillet, échevin Ecolo ayant la mobilité dans ses attributions et la bourgmestre ont reprécisé les choses avec fermeté. La plupart de ces zones 30 ont été élaborées dans le cadre du Plan communal cyclable. Après avis d’un Bureau d’études et débats en Commission de mobilité et en CCATM, le Conseil communal en a approuvé la création en 2015. Elles sont donc le fruit d’une longue concertation. L’objectif affiché est de modérer la vitesse des automobilistes pour sécuriser les usagers doux, piétons ou cyclistes. « La vitesse est un fléau, a souligné la bourgmestre, tout le monde parle de cette vitesse. Il faut l’endiguer ».
Pour ce qui concerne le coût, Jean-Marie Gillet a redit une fois encore que ces zones 30 n’engendraient aucune charge pour la commune puisqu’elles étaient entièrement subsidiées par le Plan wallonie cyclable. « Que du contraire ! Il s’agit plutôt d’un gain pour la commune qui aurait quand même dû investir dans des dispostifs de limitation des vitesses. Quant aux frais d’entretien récurents, ils sont négligeables. »
La question du contrôle et de l’installation d’un radar répressif ne concerne pas que les zones 30 mais bien toute la commune et ce point n’est donc pas à l’ordre du jour de ce débat. La bourgmestre précise toutefois que des discussions sont en cours pour l’installation d’un radar répressif mais que ce n’est pas chose aisée, la Région wallonne et le Parquet n’étant pas favorables à ce type de dispositif dans les villages. Néanmoins, ceci ne veut pas dire que rien n’est fait. Jean-Marie Gillet a alors fourni des chiffres intéressants du nombre de procès-verbaux dressés sur la commune : 530 en 2013, 518 en 2014 et 261 fin juin 2015. Ces contrôles ne se font pas seulement, comme le laissait entendre l’opposition, sur 2 ou 3 rues de la communes mais sur de nombreuses rues, comme en témoigne la liste de celles-ci fournie par Jean-Marie Gillet.
Enfin, ce qui est plutôt encourageant, la police constate une nette réduction des vitesses depuis l’aménagement des rues (bacs à fleurs et autres dispositifs). Reste que, comme l’a souligné l’échevin de la mobilité, il faudra bien visibiliser ces zones 30, mieux qu’à Perbais actuellement.
Et de conclure : « Progressivement, on va vers un changement de comportement. La réduction des vitesses va entrer dans les moeurs ».
Tout en se disant favorable au principe des zones 30, l’opposition s’est abstenue au moment du vote…
Ecolo Walhain se réjouit de l’implémentation de ces zones 30 dans la commune. Nous y avons toujours été favorables car elles apaisent la circulation au bénéfice de tous les usagers, et en particuliers des plus faibles.
Voir le reportage de Canal Zoom…