Le terme “kangourou” se réfère à la poche du kangourou, dans laquelle le jeune marsupial se sent en sécurité, à l’abri.
Concrètement, il s’agit d’un logement dans lequel la personne âgée s’installe au rez-de-chaussée tandis qu’un jeune ménage ou une famille occupe le reste de la maison. Dans la plupart des cas, la personne âgée est propriétaire des lieux et il est prévu un contrat qui précise les modalités de la relation de services et le loyer modique payé par la famille.
Fin août, le premier logement kangourou public a été inauguré à Vieux-Genappe par la société Notre Maison, en présence notamment de Jean-Marie Gillet, échevin du logement à Walhain. Mais que faisait-il là? C’est que prochainement (fin de l’année peut-être), Notre Maison devrait démarrer à Walhain un chantier pour trois logements kangourous. Avec Vieux-Genappe et, prochainement Louvain-la-Neuve, Walhain est pionnière en Brabant wallon.
(A lire dans Le Soir du 27 août…)
Que du bonus pour tout le monde… Cette formule d’habitat simple et efficace permet aux personnes âgées de mieux vivre chez elles grâce à un voisinage bienveillant. Elle permet aussi aux personnes à faible revenu de se loger décemment pour un loyer modéré. Tout en préservant l’intimité de chaque cohabitant, c’est aussi l’occasion de tisser de nouveaux liens entres les individus, de recréer une société à dimension humaine.