« Budget honnête, gestion dynamique, adéquation entre les projets et les besoins… », pour Laurence Smets.


Voilà pour quelques mots utilisés par la bourgmestre de Walhain qui présentait lundi soir le budget 2013 au conseil communal. «Si la situation est difficile à la base, les engagements et projets seront tenus.De nombreux investissements sont possibles grâce à notre volonté systématique de recourir aux subsides. Quant à la dette, elle a été maîtrisée et continue de se réduire petit à petit, le poids de la dette étant passé de 21 à 18 % des dépenses.»

Le budget 2013 à l’équilibre (6 000 € de boni à l’exercice propre) présente des recettes et dépenses de 6,9 millions d’euros à l’ordinaire. Au rayon des dépenses, il faut noter l’importante augmentation (27,4 %) de la dotation au CPAS qui passe de 716 000 € à 913 000 €.

Le service extraordinaire prévoit deux millions d’investissements financés par emprunt (842 000 €), par subsides (1,1 million d’euros) et sur fonds propres (91 000 €).

L’extraordinaire présente un mali à l’exercice propre de 12 000 €, soit moins que les années précédentes.

Parmi les nouveaux investissements programmés, on relève la réfection des dalles béton et joints sur les routes (150 000 €), l’aménagement des abords de la Forge (25 000 €) : des aménagements de mise en conformité aux normes incendie doivent être réalisés, avant des projets plus conséquents dans le cadre du PCDR. S’ajoutent encore l’aménagement d’un terrain jouxtant l’école de Perbais (20 000 €), le remplacement des chaudières des écoles de Perbais et Tourinnes (51 500 €), l’acquisition de tentes et chapiteaux (18 000 €), en sachant qu’un règlement taxe sera voté, ce qui générera des recettes.

Enfin, on retrouve également des investissements déjà programmés en 2012, comme la nouvelle classe et l’extension du réfectoire de l’école de Perbais (522 000 € subsidiés à 80 %), l’Agorespace à Nil (125 000 € dont 106 000 € de subsides), l’aménagement du parking des Cortils (45 000 €), le projet Wallonie cyclable (316 000 € entièrement subsidiés), la restauration du Vieux Château planifiée sur plusieurs années (95 000 € d’honoraires en 2013) ou encore la maintenance énergétique/relighting des bâtiments (25 000 €).

Les frais d’études «plan inondations» (25 000 €) et l’entretien d’ouvrages d’art au Val d’Alvau (16 000 €) ou encore l’acquisition de radars préventifs (20 000 €) s’ajoutent aux réfections de voiries (150 000 €).

Compte-rendu réalisé par Laurence Dumonceau dans L’Avenir.
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