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Chastre, Perwez et Walhain pédalent bien.
Ce dimanche 24 octobre, poursuivant l’initiative lancée en 2003, une vingtaine de cyclistes du Gracq (Groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens) ont remis aux échevins de la mobilité des communes de Chastre, Gembloux, Perwez, Sombreffe et Walhain, leur « bulletin de cyclabilité 2010 ». Ils ont parcouru, pour ce faire, plus de 450 kilomètres à travers les cinq communes.
Résultats des courses ? Malgré une baisse de 4,5 % par rapport à l’an passé, c’est Gembloux, tout comme en 2009, qui remporte la palme avec une note de 67/100. La plus belle progression a toutefois été enregistrée par Perwez (53/100) qui, après avoir stagné pendant cinq ans, a remonté la pente cette année (+ 9,4 %) grâce à l’achat de quatre vélos de service permettant aux employés ou ouvriers communaux d’utiliser ceux-ci, plutôt qu’un véhicule polluant, pour faire de petits déplacements.
Deuxième, la commune de Walhain (62/100, en hausse de 3,6 %) a été récompensée par son action de récupération de vieux vélos dans son parc à conteneurs. Retapés par l’ASBL « Les débrouillards », dix d’entre eux sont aujourd’hui à la disposition du personnel communal, du CPAS, voire des habitants.
Le vélo, moyen de transport
Enfin, si Chastre (45,5/100) est toujours bon cinquième derrière Sombreffe, sa progression est réelle (+ 8,8 %). Le Gracq a notamment apprécié l’aménagement des casse-vitesse rue Try des Rudes (la liaison Cortil-Gembloux) qui évite dorénavant aux cyclistes de devoir slalomer comme les automobilistes à l’approche de ceux-ci.
À l’occasion de la remise de ces bulletins, les cyclistes quotidiens ont bien sûr rappelé leur principale revendication.
« Il faut que la concertation entre les échevins concernés reprenne au niveau du plan intercommunal de mobilité (PIM), a expliqué le coordinateur de l’opération, Daniel Ryckmans. Il est urgent, face aux problèmes grandissant de mobilité et de sécurité sur les routes pour les usagers faibles, de coûts des carburants et d’émissions de gaz à effet de serre, que le vélo soit considéré comme moyen de transport. Pour cela, il faut des aménagements transcommunaux, du fléchage et des circuits vélos reliant les villages et communes entre eux, des endroits de parcage sécurisés ainsi que des aménagements permettant de réduire la vitesse des automobilistes et, donc, de sécuriser les cyclistes. »