« Un projet novateur », voilà ce qu’on peut lire dans La Libre Belgique de ce mardi 30 septembre sous la plume de Laurence Dumonceau. Nous avons assisté à ce ce Conseil communal où l’on en discutait. Ce projet mené par la majorité communale sous la houlette de l’échevin du logement, Jean-Marie Gillet (ÉCOLO), avec le soutien efficace de l’agent du logement est un exemple dans le domaine et mérite un coup de chapeau. Nous espérons vivement qu’il pourra se réaliser.

Un projet novateur au Champ du Favia

Vingt-neuf logements et un immeuble mixte sont envisagés.

La commission des aînés rêvait d’une résidence services. Les coûts exorbitants et l’obligation d’adosser ce projet à une maison de repos rendent ce projet impossible. Par contre, de nouveaux logements dont certains seront destinés aux aînés seront créés sur le site du Champ du Favia au sein du projet Coeur de  Village, sur un terrain appartenant au CPAS et qui est situé derrière le cimetière.

Le projet est encore à l’étude, mais le conseil communal de Walhain a approuvé la convention de délégation de maîtrise d’ouvrage entre la commune et la société de logements de service public
Notre Maison.

Concrètement, le projet prévoit la réalisation d’un total de 29 logements : 21 publics; 6 destinés à la vente par la commune dont 4 appartements seniors; et 2 destinés à être gérés par le CPAS. Un immeuble mixte comprenant trois cabinets médicaux avec une salle d’attente commune, une petite surface commerciale et une salle de quartier, en plus des voiries et abords seront également construits.

La convention se justifie, parce que Notre Maison est désignée comme opérateur et gestionnaire ultérieur des 21 logements subsidiés par la Région wallonne. La construction est estimée à 3 millions d’euros, dont 2 seront à charge de Notre Maison et 891000 euros seront à charge de la commune. Laquelle compte financer son investissement par le produit des ventes et des locations des bâtiments construits pour le compte de la commune. “Il s’agit d’un projet ambitieux, très novateur et qui répond à un besoin, a indiqué la bourgmestre Laurence Smets. C’est un challenge, même si on n’a pas toutes les réponses.”

Le projet doit encore être discuté et son coût réduit, mais l’opposition s’est interrogée sur les voiries et le trafic de fuite, mais aussi sur les sources de financement. “La troisième option, la plus probable est de ne pas aller jusqu’au bout de l’urbanisation et d’attendre un plan d’ancrage suivant pour terminer le projet”, a indiqué l’échevin.

Laurence Dumonceau